Ce matin, 7h52, départ pour Lens pour découvrir le nouveau Louvre, son expo temporaire et permanente mais surtout le bâtiment. Après une heure de TGV, on prend la navette. Neuf minutes à peine et nous nous trouvons devant Le Louvre. Les cinq bâtiments sont évanescents. L'architecture est sensible, immatérielle et fluide comme il est d'usage chez SANAA*. L'ouverture des bâtiments à la nature, par l'effet de reflets et de miroirs de ses façades, les rend fragiles et forts à la fois. Une impression de flottement se ressent tout au long de la visite. Vraiment rien à dire au sujet des bâtiments si ce n'est les finitions à la française qui ont certainement dû faire sursauter Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa...
Le Louvre de Lens a su adopter La Liberté guidant le peuple et autres précieuses pièces de l'une des collections les plus prestigieuses au monde mais si ce n'est pas purement économique, alors pourquoi avoir créer le musée du musée? Je reste assez perplexe quant à l'initiative même si je pense que permettre l'accès à la culture en province est incontestable.
*L'agence japonaise SANAA (Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa), associée aux architectes muséographes américains Imrey/Culbert (Celia Imrey et Tim Culbert) et à l'architecte paysagiste française Catherine Mosbach, a remporté le concours.
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La galerie du temps |
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Coulisses du Louvre-Lens |
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